Livres
Bienfaisantes
A l’heure où les entreprises bénéficient d’un capital confiance plus élevé, où les citoyens voient en elles une alternative au politique dans la résolution des grandes problématiques contemporaines, elles doivent se montrer à la hauteur de cette confiance en évitant de verser dans un discours démagogique et en agissant fidèlement aux engagements qu’elles prennent à travers leur communication et leur raison d’être. C’est ici qu’intervient de concept de bienfaisance ou comment passer de la raison d’être à la raison de faire.
Un bien grand mot
Chaque année, dans son ouvrage Un Bien Grand Mot, Delphine Jouenne, décrypte les termes qui font et nourrissent l’actualité de l’année écoulée, convaincue que « les mots ne décrivent pas seulement le monde, mais la façon dont nous le percevons. Ils sont porteurs d’une histoire et d’une culture dont nous n’avons souvent pas conscience ». Elle s’attarde ainsi sur l’analyse de mots, parfois entendus à outrance, qui ont incliné la compréhension de l’actualité donnant ainsi à voir, à comprendre et à imaginer en tirant le fil de la réflexion.
Démostalgie
Après plusieurs années à analyser les mots et les expressions de notre quotidien, Delphine Jouenne est arrivée au constat que le dialogue était presque rompu entre les citoyens et les politiques. Observatrice de l’évolution de la langue et citoyenne engagée dans le débat public depuis plusieurs années, Delphine Jouenne a interrogé des penseurs, des philosophes, des dirigeants mais également des Français de tous horizons pour mettre en mots nos maux démocratiques grâce au néologisme Démostalgie. Elle explicite cette notion dans son ouvrage, qui vient de paraitre aux Editions Enderby Démostalgie, de la rupture du citoyen avec le politique.
Les (bons) mots du travail
Engagement, talent, mission, collaborateur, inclusion, etc. On ne compte plus les mots qui, depuis quelques années, fleurissent dans le monde du travail. Au vu des mutations profondes touchant la sphère professionnelle, il n’est guère étonnant que le langage évolue en conséquence. Mais est-ce toujours à bon escient ?
En principe, le bon mot correspond au mot juste. Celui qui ne cherche pas le coup d’éclat mais la précision et la clarté. Seulement, le bon mot désigne aussi l’effet de manche. La poudre aux yeux répandue pour impressionner, séduire ou rassurer. Qu’en est-il de ces nouveaux mots du travail si fréquemment employés mais si rarement définis ? Que cachent-ils ? Que disent-ils de nos attentes ?